
En conclusion, on peut dire qu’il est aberrant de nier les apports incontestables du progrès scientifique et technique qui ont modifié de fond en comble le profil général du sport.
Nous avons vu dans ces trois parties le rôle évident que jouent les matériaux dans la performance, surtout ces dernières années grâce aux progrès technologiques et à l’apparition de nouveaux matériaux. Mais aussi les nouvelles techniques d’entraînements qui sont de plus en plus pointues et qui permettent aux sportifs d’accroître leurs performances et résistance aux blessures. En revanche, il est insensé de fermer les yeux sur les «mauvais usages» et les «détournements» de la science avec le dopage par exemple.
Toutes ces innovations portent beaucoup sur l’aérodynamisme, la masse et la flexibilité des matériaux ainsi que sur les nouvelles technologies et l’évolution de la science. Par conséquent, on observe d’une part une surenchère au niveau des records mondiaux et d’autre part la place de l’effort de l’athlète qui a tendance à diminuer compte tenu de l’aide apportée par les technologies, cependant il existe certaines limites dans chaque sport.
C’est aux fédérations représentant chaque discipline de réguler ces innovations. L’arrivée d’un nouvel élément technologique et ou scientifique peut totalement modifier la technique et la pratique d’un sport en bien ou en mal (par exemple, les combinaisons en natation). Cependant, les grands athlètes restent des champions exceptionnels et leurs performances ne sont pas à la portée de tout le monde. Cette place que prend la technologie ne s’applique pas seulement au sport, en effet, notre vie également est rythmée par les avancées réalisées jusqu’à aujourd’hui, ainsi nous en concluons que si notre mode de vie évolue la pratique du sport évolue sensiblement avec lui.